Les élèves de terminales scientifiques Science de l’ingénieur du lycée ont été retenus avec deux lycées parisiens pour participer à la campagne de vols paraboliques 2018. Trois des expériences qu’ils ont mises sur pied seront en effet testées en situation de micropesanteur.
Lundi 11 décembre, ils ont rencontré Jean-Michel Martinuzzi qui coordonne le service « Jeunesse et acteurs de l’éducation » au Centre national d’études spatiales. Une rencontre les rapprochant un peu plus d’une expérience pour le moins exceptionnelle, programmée le 29 mars prochain.
D’ores et déjà, le seul fait de mener une réflexion en vue d’un test grandeur nature en apesanteur, avec les contraintes que cela impose, est enrichissant en soi. Les résultats de leurs expériences, qui seront toutes filmées, nourriront un peu plus leur réflexion.
« Ce programme proposé aux lycéens s’inscrit plus dans un volet pédagogique qu’expérimental », souligne Jean-Michel Martinuzzi. Rappelant que depuis les premiers vols paraboliques, des campagnes sont proposées chaque année aux lycéens d’une part et aux étudiants d’autre part. L’aspect n’est pas non plus à négliger. Tant pour le Cnes, qui peut ainsi communiquer autour de cinq domaines stratégiques que sont Ariane, les Sciences, l’observation, les Télécommunications et la Défense et, susciter pourquoi pas des vocations, que pour l’établissement scolaire. Les expériences réalisées par les lycéens, avec l’appui de ces vols paraboliques, ont en effet vocation à être diffusées.
« Ce qui a également retenu notre attention sur ce dossier, c’est qu’il s’inscrit dans un projet global d’établissement », explique Jean-Michel Martinuzzi. À trois mois de la mise en œuvre de ces expériences, concentrées notamment autour du calcul de masse, l’excitation est montée d’un cran dans les couloirs du lycée.
Un vol parabolique, c’est quoi ?
Le principe consiste à placer l’avion sur une trajectoire balistique pendant quelques dizaines de secondes. Cela permet notamment de se retrouver en situation d’apesanteur, pendant quelques minutes du moins…
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